Je relis en ce moment les livres de
Jean Bruce, période années cinquante. Évidemment, il faut remettre ça dans le
contexte de l’époque. Les femmes sont soit blondes à forte poitrine, soit
vieilles et moches. Dans les deux cas, elles meurent, mais dans le second cas,
ça va plus vite.
Elles cèdent toutes aux avances appuyées,
parfois proches du viol, d’Hubert Bonisseur de la Bath (OSS 117) ou de
Peter Larne (l’un des détectives de l’agence) et tombent comme des mouches dans
leur lit. Parfois, c’est très hard. Le machisme
était de rigueur. Petit extrait : « Peter Larne connaissait deux moyens
fort différents de faire parler une femme : lui faire l’amour ou bien la
battre. »
Or, dans cet épisode intitulé « Ne jouez pas avec
les filles », Peter Larne est capturé par une belle et méchante femme, qui l’attache…
et qui le VIOLE à son tour ! (Vengeance !) Bruce tire la substantifique moelle
de cette situation et conclut : « Il dut la subir, honteux de la trahison
de ses sens… Il venait de connaître une volupté dégradante. »
Voilà voilà. Les années cinquante, quoi. 😉