Ce matin, j’ai envie de vous faire partager un peu du bordel de ma bibliothèque. Voici donc quelques images, mais comme vous vous en doutez, nous sommes loin du compte. Il y a encore des étagères dans tous les sens et dans diverses pièces de la maison que je n’ai pas photographiées. Voilà déjà de quoi faire une bonne balade.
Je n’ai pas de plan pour ranger ma
bibliothèque. Je fais du vrac. J’essaie de temps à autre de regrouper les
livres par thèmes, mais, très vite, le principe d’entropie reprend le dessus.
Et finalement ce côté « grenier » où tout est à redécouvrir en permanence me
convient bien. Même lorsque je peste, car je ne retrouve plus tel ou tel titre.
Ma colère retombe vite, car en fouillant je tombe sur des livres que j’avais
oubliés.
Il y a dans ce magma, un certain nombre d’ouvrages que je n’ai pas (encore) lus
et qui m’attendent. S’ils ont de la chance, ils atterrissent sur une des piles
qui jouxtent ma part de lit. Ils remontent lentement dans le classement, mais
se font parfois doubler par des petits nouveaux qui débarquent à l’improviste
et piquent leur tour. Heureusement, ce n’est pas comme à la caisse du
supermarché : personne ne se plaint. Les livres sont patients. Ils espèrent,
charmants compagnons toujours prêts à m’étonner, me faire rire, m’émouvoir et
même, parfois, me tirer des larmes.
Je suis marié avec les livres et ma femme n’est pas jalouse. Je crois avoir de la chance.