Rêves d’aventures

Rêves d’aventures

Rêves d’aventures
1800-1940
Sylvain Venayre
Éditions de la Martinière

Comme beaucoup de grands livres illustrés, celui-ci n’échappe pas à la malédiction du texte qu’on n’arrive pas à lire. C’est souvent dû à la mise en page. Les grands pavés d’écriture sur une colonne sont indigestes, l’œil se perd dans l’interlignage rendant la lecture inconfortable. D’autant que notre attention est attirée par les illustrations abondantes et coloriées qui dans cet ouvrage spécifique sont particulièrement bien légendées.

J’ai lu les trois premières pages et j’ai abandonné le texte pour les images. Je n’ai rien contre Sylvain Venayre, maître de conférences en Histoire contemporaine à la Sorbonne, mais force est de constater qu’il n’a carrément pas su m’emporter dans son propos. Certes, on voit rapidement que tout est très documenté et l’objet de recherches approfondies, mais on s’ennuie dans cette littérature. Vous m’objecterez, à juste titre, que n’ayant pas fait l’effort de tout lire, je suis mal venu pour porter un jugement.

Le livre s’articule autour de six thématiques : « Aux sources du rêve », « Triomphe des images », « Ces hommes qui voulaient être rois », « Destinées féminines », « Les métamorphoses de l’aventure » et « Désirs de confins ». Vous connaissez mon intérêt pour le féminisme, j’ai donc ingurgité le chapitre consacré aux aventurières. J’y ai trouvé quelques informations et des noms que je ne connaissais pas. Mais on est loin du style enthousiasmant de Christel Mouchard et de son livre « Aventurières en crinolines » dont j’ai rendu compte récemment (https://jeanlouislebreton.com/?p=3021). Bref, vous l’aurez compris, tous les universitaires, aussi capés soient-ils, n’ont pas forcément les talents d’un écrivain. Et quand on sort de deux ouvrages de Stefan Zweig, plus dure est la chute…

jllb