La loi du rêveur

La loi du rêveur

La loi du rêveur
Daniel Pennac
Gallimard

En lisant ce livre de Daniel Pennac, auteur connu et maintes fois encensé à juste raison, je me disais que s’il l’avait présenté comme premier manuscrit à un éditeur, il se serait sans doute vu essuyer un refus. Mais aujourd’hui, c’est « monsieur » Pennac (respect) et donc on publie sans barguigner.

Ce n’est pas que ce livre soit mauvais : il n’est simplement pas bon. Brodant autour d’un rêve d’enfance (il a vu la lumière s’écouler comme de l’eau) il tisse un récit sans grand intérêt avec quelques personnages présentés au début du texte comme réels et dont il finit par avouer qu’il les a inventés.

Ce roman est aussi inspiré par Fellini dont Pennac se dit grand admirateur. Fellini qui dessinait ses rêves dès qu’il se réveillait. Dessins qu’il commentait abondamment dans les espaces laissés libres de la feuille. Pennac a rendu hommage à Fellini en créant un spectacle à Milan, ville d’origine de Fellini, les 20 et 21 janvier 2020 au Piccolo Theatro Strehler. La fin du livre est consacrée à la préparation de ce spectacle. Dont acte.

Livre de 167 pages composé de 74 chapitres dont certains ne font pas plus qu’un paragraphe en longueur. C’est du grand délayé…

À mon avis, ne passez pas par la case libraire, ne dépensez pas 17 € et sautez à la lecture suivante.

jllb

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