Diane Arbus

Diane Arbus

J’ai découvert l’oeuvre Diane Arbus lorsque je séjournais à Boston dans les années quatre-vingt. J’ai été frappé par son travail qui allait à contre-courant des tendances de l’époque. J’ai ramené de cette période son livre de photos où l’on voit l’évolution de son travail : sa vision de l’Amérique profonde, pauvre ou bourgeoise, sectaire. Puis, elle évolue dans le monde des freaks (nains, phénomènes de cirques, etc.) et termine sa carrière en photographiant des mongoliens, avant de se suicider;
On peut ne pas l’aimer, elle peut choquer, mais son travail est tout sauf de la facilité. C’est l’engagement d’une vie. 
« Je crois que j’ai une sorte de don pour percevoir les choses comme elles sont, disait-elle. C’est assez subtil, et ça m’embarrasse un peu, mais je pense vraiment qu’il y a des choses que personne n’aurait vues si je ne les avais pas photographiées ».

jllb