Le huitième
péché
Jeanne Marais
1914
On lui présente un simple employé de l’entreprise dans le but de la fiancer. Mais flairant une trop maigre dot, il se défile.
Claude fait la connaissance de Georges Derive, jeune et riche héritier qui tombe amoureux d’elle. Cependant la mère de Georges considère que Claude ne dispose pas d’une dot et d’un rang suffisants pour devenir sa bru. Et Georges ne fait pas montre d’une personnalité assez forte pour s’opposer à sa mère. Que va devenir Claude ? Elle envisage de quitter les Lambert-Massin et d’aller travailler pour gagner sa vie. Mais elle s’est habituée à une vie confortable et réalise qu’il lui serait trop dur de redescendre dans l’échelle sociale. Puisqu’il ne peut l’épouser, Georges lui propose alors d’en faire sa maîtresse. Elle refuse catégoriquement. Va-t-il enfin se bouger pour en faire sa femme légitime ?
Une fille pauvre qu’on a adoptée sans réfléchir et dont on veut se débarrasser en la mariant, mais en lui offrant une dot misérable… Les prétendants partent en courant. Car, à cette époque, la « dot » est un élément social important. Elle va permettre au garçon de bien débuter dans la vie. Ce sont les parents de la jeune fille qui doivent faire le sacrifice. Mais dans le cas de Claude, les Lambert-Massin ne veulent pas lâcher un kopek. Sa beauté suffira-t-elle à lui assurer tout de même un mariage ? Amour, argent, cupidité, intérêt… Jeanne Marais est à son aise avec ses thèmes de prédilection.